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Blog où je vous donne mon avis sur des films, des séries, des livres et des jeux vidéo. N'hésitez pas à réagir et à partager votre opinion dans le respect de tous bien sûr.

Chroniques du cinéma : Février 2025

Ces chroniques ont pour objectif de faire un point sur les films et séries que j'ai vu et de livrer des notes très brèves en guise d'avis. Certains de ces avis sont ou seront développés dans des articles plus longs et détaillés qui seront accessible par un lien. D'autres non parce que soit je n'ai rien de neuf à apporter sur l'œuvre en question ou tout simplement je ne veux pas en faire une promotion même à mon mince niveau.

Chroniques du cinéma : Février 2025

Donjons & Dragons : L'Honneur des Voleurs de John Francis Daley et Jonathan Goldstein (2023)

Synopsis : Un voleur beau gosse et une bande d'aventuriers improbables entreprennent un casse épique pour récupérer une relique perdue. Les choses tournent mal lorsqu'ils s'attirent les foudres des mauvaises personnes.

Donjons & Dragons : L'honneur des voleurs transpose sur grand écran l'univers riche et l'esprit ludique du légendaire jeu de rôle à travers une aventure hilarante et pleine d'action.

Avis : Un blockbuster de fantasy très sympathique et mettant bien en valeur l'univers Donjons & Dragons. Le film allie la simplicité à l'efficacité. Le scénario est plutôt basique, celui d'un casse à réaliser dans le trésor d'un méchant, mais c'est un bon prétexte pour nous faire visiter différents lieux emblématiques de l'univers et de toute partie de JDR : on passe de donjons, à des grandes étendues, des châteaux, un cimetière ou encore des mondes souterrains. L'histoire va a l'essentiel et tout cela se suit agréablement, notamment grâce à un rythme assez rapide ce qui permet au film d'enchaîner les péripéties. Les personnages sont également très simples dans leur caractéristique, tout en restant toujours appréciable et plutôt bien écrit. Ils n'ont pas le côté insupportable de leur modèle que sont les Gardiens de la Galaxie, ils ont une âme et autre chose à proposer au-delà de leur côté looser et notamment une morale sur l'échec plutôt sympathique. Encore une fois les personnages font la part belle aux différentes classes de Donjons & Dragons, ne serait-ce qu'avec le héros principal qui est un ancien membre de la guilde des ménestrels. Le film retranscrit très bien le côté m'as-tu-vu des paladins et possède le casting parfait avec Michelle Rodriguez en barbare. Le film est également très drôle, jouant à la fois avec son univers et par les punchlines des personnages. Les scènes d'actions sont plutôt bien rythmées et la réalisation a des plans intéressants à proposer, comme par exemple une scène de fuite en plan séquence. Un seul petit bémol, c'est au niveau des effets spéciaux qui sont un peu inégaux et parfois pas très jolis. Dans l'ensemble Donjons & Dragons : L'Honneur des Voleurs est très agréable et très drôle, un très bon film à voir. 

Note : Très Bien !

Chroniques du cinéma : Février 2025

Dunkerque de Christopher Nolan (2017)

Synopsis : Au début de la Seconde Guerre mondiale, en mai 1940, des troupes alliées se retrouvent encerclées par les troupes allemandes à Dunkerque, en France. L'Opération Dynamo est mise en place pour évacuer le Corps expéditionnaire britannique (CEB) vers l'Angleterre.

Avis : Une chose qui est certaine quand on regarde un film de Christopher Nolan, c'est qu'on aura de belles images et une bande sonore intéressante. Dunkerque ne déroge pas à la règle. Les plans sont millimétrés, impressionnant et une certaine beauté se dégage de la Manche, surtout sur les plans aériens. La musique de Hans Zimmer tente de créer une tension, et cela aurait été une réussite si le scénario suivait, et l'intention est concrétisée grâce à des sonorités défragmentées. Une composition qui aurait mérité d'être au service d'un bien meilleur film. Nolan a un réel problème de caractérisation de ses personnages et pour créer une empathie avec eux. Dans Dunkerque, on suit le périple de 3 soldats britanniques qui cherchent à fuir la plage, un aviateur et un civil qui part avec son bateau pour venir embarquer des anglais coincés sur la plage et globalement on ne se préoccupe de la survie d'aucun d'eux. Parce qu'ils n'ont aucune vie, aucune incarnation et pour tout dire sur la partie des 3 soldats je n'arrivais jamais à les reconnaître, je n'étais même pas sûr de toujours suivre les mêmes personnages. Désolé trois mecs au milieu d'autres et avec tous la même coupe de cheveux je les reconnais pas entre eux si on ne me donne pas un peu de matière pour les identifier. Je serais même incapable de citer un prénom de personnage, à part pour celui qui a un petit twist visible de loin, tant ils sont des coquilles vides. Le film ne demandait qu'à leur donner un peu de consistance pour pouvoir réussir à prendre aux tripes, parce d'un autre côté, et c'est terrible ce gâchis, c'est qu'il joue bien sur la sensation que le danger est imprévisible. Là on aurait eu un véritable survival comme le voulait le réalisateur. A la place on a des beaux plans avec des personnages dont on se fout royalement, vraiment pas de quoi accrocher l'intérêt, ni même imprégner un souvenir mémorable au spectateur.

Note : Moyen !
 

Chroniques du cinéma : Février 2025

Beowulf, la légende viking de Sturla Gunnarsson (2005)

Synopsis : Danemark, VIe siècle. Le roi Hrothgar fait appel à Beowulf, un guerrier réputé invincible, pour se débarrasser d'un troll nommé Grendel qui sème la terreur et la mort dans le royaume. Mais Beowulf réalise rapidement que Grendel n'est pas forcément le monstre que l'on croit et que le roi cache une partie de la vérité...

Avis : Beowulf, la légende viking a indéniablement du cœur et une véritable volonté de rendre hommage au poème originel. Ce qui le rend d'un côté assez attachant, mais d'un autre le manque de moyen et de grandeur s'en ressent également d'autant plus. Par bien des aspects, il est plutôt fidèle au récit sur les grands points, même s'il rajoute quelques personnages et ajoute une couche de christianisation et de moralité sur les actes de Grendel, le troll. Les paysages sont assez superbes et l'Islande est utilisé à juste titre pour dépayser le spectateur. Cependant le film manque de tout les autres éléments restants qui aurait pu lui impulser le côté épique qu'il recherche. Le manque de moyen est très flagrant que cela soit sur les décors, les prothèses ou même l'aspect général des personnages et des affrontements. Le petit affrontement en flashback de Beowulf face à trois ou quatre guerrier où la sensation de l'épée dans les corps est juste absente et le manque de sang flagrant. Son rythme n'arrive jamais à trouver une bonne dynamique, ce qui donne au long métrage un aspect très plat alors qu'il devrait dégager quelque chose de plus noble. Noblesse assez absente de manière générale, la faute à des gags absurdes avec des personnages étranges comme le prêtre ou même un coup de pied dans les parties génitales lors d'un combat important. Beowulf, la légende viking est un projet qui n'a jamais réussi à arriver à maturité et à dégager son plein potentiel même sans être un blockbuster, et reste donc un petit film qui s'oublie bien trop vite. 

Note : Moyen !

Chroniques du cinéma : Février 2025

Seuls de David Moreau (2017)

Synopsis : Leïla, 16 ans, se réveille en retard comme tous les matins. Sauf qu'aujourd'hui, il n'y a personne pour la presser. Où sont ses parents? Elle prend son vélo et traverse son quartier, vide. Tout le monde a disparu. Se pensant l'unique survivante d'une catastrophe inexpliquée, elle finit par croiser quatre autres jeunes: Dodji, Yvan, Camille et Terry. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui est arrivé, apprendre à survivre dans leur monde devenu hostile… Mais sont-ils vraiment seuls ?

Avis : Adapté d'une bande dessiné que je ne connais pas, je ne peux donc pas juger le côté adaptation et il s'agit donc d'un avis portant uniquement sur ce que le film donne. Seuls aurait pu être un très bon film, un divertissement sympathique de bout en bout s'il ne trébuchait pas sur la fin et ses explications du phénomène. Réellement jusqu'au dernier morceau du long-métrage, on est sur quelque chose de plutôt très sympathique, avec un bon rythme et qui apporte régulièrement de nouveaux éléments perturbateurs à ses protagonistes. On est plutôt bien plongé dans le mystère et on se questionne sur le pourquoi du comment ces cinq jeunes se retrouvent seuls dans cette ville fantôme. Plusieurs petites péripéties viennent régulièrement donner quelques pistes et amener une certaine variété des situations à affronter. Le film a plutôt de l'audace avec certaines scènes qu'on ne s'attend pas à voir dans un film pour adolescent. Les protagonistes sont plus ou moins attachants, avec une bonne galerie de personnalités différentes et seulement un qui tape un peu sur le système mais vu que c'est le petit bourge de la bande et qu'on s'en moque ça me va. Les acteurs et actrices sont également très bons. L'héroïne principale, Leila, est particulièrement intéressante à suivre que ce soit par son caractère, son histoire personnelle ou même son attitude avec les autres. Les effets spéciaux sont réussis et la réalisation dégage une bonne petite ambiance tout au long du film. Et malheureusement tout se casse la figure sur la fin, entre l'acteur de l'antagoniste qui est dans du surjeu complet et le dévoilement du mystère qui n'est pas très convainquant pour deux raisons qui est tout d'abord que ça paraît un peu compliqué de croire que seulement six individus, et comme par hasard des adolescents, se retrouvent concernés par le phénomène. Le deuxième c'est qu'au vu de la signification du mystère, on aurait dû avoir des développements autres pour les personnages et plus approfondis pour expliquer leur présence. Une sensation d'effondrement qui se manifeste jusqu'au dernier plan du long métrage qui laisse complètement le spectateur sur la touche tant il ou elle est interloqué et ne peut comprendre ce qui se passe, en plus du milliard de questions qui se posent. C'est dommage parce que c'est un film sympathique dans l'ensemble, mais la fin vient ternir toutes les qualités. Néanmoins, il est possible de passer un bon moment devant Seuls. 

Note : Bien !

Chroniques du cinéma : Février 2025

Paprika de Satoshi Kon (2006)

Synopsis : Dans le futur, un nouveau traitement psychothérapeutique nommé PT a été inventé. Grâce à une machine, le DC Mini, il est possible de rentrer dans les rêves des patients, et de les enregistrer afin de sonder les tréfonds de la pensée et de l'inconscient.

Alors que le processus est toujours dans sa phase de test, l'un des prototypes du DC Mini est volé, créant un vent de panique au sein des scientifiques ayant développé cette petite révolution. Dans de mauvaises mains, une telle invention pourrait effectivement avoir des résultats dévastateurs.

Le Dr. Atsuko Chiba, collègue de l'inventeur du DC Mini, le Dr. Tokita, décide, sous l'apparence de sa délurée alter-ego Paprika, de s'aventurer dans le monde des rêves pour découvrir qui s'est emparé du DC Mini et pour quelle raison. Elle découvre que l'assistant du Dr. Tokita, Himuro, a disparu...

Avis : Paprika est dans un bout de la pièce, tandis que je me tiens à son opposé. C'est une rencontre qui ne s'est pas réalisé avec ce film, lui dans son monde, moi dans le mien. Paprika n'a jamais réussi à me faire accrocher à son univers et son histoire. J'ai eu l'impression de voir une suite de séquences loufoques, abstraites auxquelles il manquait un véritable liant pour créer une véritable histoire. Jamais vraiment dans le genre de la science-fiction, ni du thriller, le film enchaîne des séquences hallucinantes avec vaguement un scénario mais auquel il manque des éléments essentiels : des motivations, des concepts de base, des éléments de résolution ... Pour ne rien arranger à ce décalage constant, le film est infusé dans une grossophobie de tous les instants qui est très dérangeante et sur la fin mêle un repositionnement de son personnage féminin dans un rôle genré classique de femme à agresser et en détresse (alors que jusque là elle était indépendante et savait se défendre) et d'une romance (dans une origin story de la sapiosexualité de Marlène Schiappa). En revanche, on se retrouve avec film sur son animation qui est d'une très grande qualité ainsi que ses musiques qui rentrent en tête comme celle de la fanfare qui revient à plusieurs reprises. 

Note : Rendez-vous manqué !

Chroniques du cinéma : Février 2025

Castlevania Nocturne Saison 2 de Clive Bradley (2025)

Synopsis : La deuxième saison promet huit nouveaux épisodes riches en action et en rebondissements. Alors qu’Erzsebet tente d’obtenir le dernier artefact nécessaire pour atteindre sa pleine puissance, Richter, Maria, Annette et Alucard unissent leurs forces pour l’en empêcher. La bataille pour Paris s’intensifie, avec des affrontements plus stratégiques et une tension dramatique accrue.

Avis : Comme avec sa première saison, la deuxième améliore son visuel et son animation. Les combats sont toujours très dynamiques et intenses, c'est dans sa globalité qu'elle s'améliore, même dans les moments moins importants de la narration. Reste juste un déplacement un peu rigide des personnages. Comme toujours les objectifs et les enjeux sont basiques, mais on en demande pas plus à la série, tout en tenant sa promesse d'épique. Les personnages sont toujours très sympathiques et continuent leur parcours de manière intéressante, notamment la relation entre Richter et Annette qui est bien mise en place. Les dynamiques entre eux fonctionnent bien et Alucard, après une entrée de toute beauté, constitue un bon liant. La série n'essaye pas de reproduire la dynamique qui existait avec Trevor et Sypha, mais crée quelque chose de différent avec toujours ce côté ironique et pince sans rire du personnage. Les personnages secondaires ont même droit chacun à leur petit développement, plutôt bien amené pour chacun d'eux. Puis il y a surtout Olrox et son charisme qui en met plein la vue. Le mélange des cultures fonctionnent également toujours bien, rencontre entre celle européenne, égyptienne et vaudou. Une très bonne réussite que cette deuxième saison dont on espère un renouvellement pour répondre aux questions laissées en suspens, même si l'arc Erzsebet/Sekhmet est terminé.

Note : Très Bien !

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