Chroniques du Gameplay : Février 2025

Ces chroniques ont pour objectif de faire un point sur les jeux que j'ai terminé et de livrer des notes très brèves en guise d'avis. Certains de ces avis sont ou seront développés dans des articles plus longs et détaillés qui seront accessible par un lien. D'autres non parce que soit je n'ai rien de neuf à apporter sur l'œuvre en question.

A Little to the Left de Max Inferno (2022)

Synopsis : A Little to the Left est un jeu de réflexion cosy où vous triez, empilez et organisez des objets du quotidien de manière agréable, tout en gardant un œil sur un chat espiègle ayant un penchant pour le chaos. Découvrez ce jeu de réflexion ludique avec plus de 100 désordres satisfaisants à ranger.

Avis : A Little to the Left est un jeu d'énigme au style graphique très mignon et très détente. Le jeu va vous proposer une succession de casse-tête reposant essentiellement sur le déplacement d'objets qui aura parfois plusieurs manières de se résoudre. Le jeu n'est pas très compliqué et possède un système d'indice très clair qui permet de passer outre les énigmes les plus retorses ou constitue une bonne aide pour trouver toutes les solutions possibles. Les énigmes sont assez variées et la logique d'au moins une résolution apparaît généralement de manière très instinctive. Avec un style graphique aux traits ressemblant à de la craie A Little to the Left dégage une ambiance très relax, accentuée par une musique très douce qui nous accompagne tout au long de notre réflexion. 
Le jeu possède deux DLC : Cupboards & Drawers et Seeing Stars. Cupboards & Drawers offre une jolie continuation au jeu de base avec de nouvelles énigmes et très souvent à une seule solution. Je trouve que le jeu atteint bien plus son aspect satisfaisant et de confort quand il propose justement des énigmes à une solution. Comme son nom l'indique ce DLC est essentiellement concentré sur le rangement de placard et de tiroirs. Seeing Stars propose au contraire des énigmes aux très nombreuses solutions, quatre à cinq généralement. Il m'a beaucoup moins convaincu notamment à cause de cet aspect des très nombreuses solutions qui rendent certaines résolutions vraiment peu logique et surtout avec un certain manque de flexibilité. En effet à plusieurs reprises le jeu m'a refusé le déblocage d'une résolution parce que j'étais par exemple partie dans une logique du plus grand au plus petit alors que lui voulait du plus petit au plus grand donc dans l'absolu on avait le même raisonnement juste inversé et donc techniquement j'avais résolu l'énigme. Ce qui fait que parfois j'ai abandonné des bonnes pistes de résolution à cause de cette problématique, ce qui est assez frustrant surtout dans un jeu qui se veut cosy. 
En résumé A Little to the Left est un jeu sympathique qui fait bien passer le temps dans une ambiance cosy et détente. 

Note : Bien 

State of Decay de Undead Labs (2013)

Synopsis : La fin est proche. La vie telle que vous la connaissiez n'est qu'un lointain souvenir depuis cette invasion massive de zombies. Avec quelques rares survivants, vous devrez vous serrer les coudes pour survivre dans ce jeu d'action à la 3e personne, dans un environnement dynamique et ouvert.

Avis : Au premier abord State of Decay, qui plus est en 2025, ressemble à n'importe quel jeux de survie de zombies. Un constat qui est partiellement vrai puisque le but est de survivre au milieu des infectés, tout en construisant son petit bastion personnel. Très classique également dans son bestiaire entre des zombies normaux et spéciaux qui rappelleront fortement Left 4 Dead : un explosif, un vif et agile, un qui crie et un imposant. Néanmoins, il se démarque par deux points, le premier étant qu'il possède un scénario ce qui lui donne un début et une fin, ce qui tout de suite suscite plus mon intérêt qu'une survie infinie. Attention pas de scénario révolutionnaire, on reprend le poncif des œuvres de zombies, mais cela a le mérite de mettre plusieurs objectifs à suivre pour baliser la progression des joueurs et joueuses. Tout en donnant une durée de vie correcte au titre : entre dix et quinze heures de jeu. Deuxième particularité de State of Decay, c'est le principe de mort permanente du personnage. Puisque dans ce jeu vous ne gérez pas un individu ou avatar, mais bel et bien toute une communauté. Si vous partez pas assez préparé ou que vous tirez sur la corde - vos personnages s'épuisent si vous les utilisez trop longtemps - vous risquez de voir disparaître un personnage dont vous aurez augmenté patiemment les statistiques. Une perte terrible et n'espérez pas bien évidemment utiliser une sauvegarde rapide pour réparer votre erreur parce qu'il n'y a pas de possibilité de recharger la partie. Cela permet au jeu de créer naturellement des moments de tension dès que le danger est très important et que votre vie diminue dangereusement et que vous avez épuisé toutes vos possibilités de soin. En tout cas en théorie, parce que dans les faits si vous maîtrisez les mécaniques le risque est proche de zéro, la faute à un nombre de zombies pas assez important et un trop grand nombre de véhicules à portée de mains qui constituent une échappatoire presque infaillible. Néanmoins State of Decay est un jeu agréable à jouer grâce à des contrôles efficace, la satisfaction de voir sa communauté grandir et devenir suffisante en ressources et parfois, mais trop rarement, un pique de tension se produire avec la menace d'une mort définitive d'un personnage important. 

State of Decay a eu le droit à une extension avec de l'histoire - et une autre avec mode infini de survie dont je ne parlerai pas - avec State of Decay : Lifeline. Premier fait appréciable c'est qu'on change de lieu pour une ville et que le studio a très bien adapté ce changement de localisation parce que la densité de zombies a pas mal augmenté. Rendant Lifeline plus dur que le jeu de base et la tension est pour le coup omniprésente à chaque sortie de nos personnages. J'ai perdu plusieurs personnages jouables et quêtes avec la mort de PNJ parce que submergé par le nombre de zombies incessant. Autre changement, le fait qu'on incarne des militaires cette fois-ci, ce qui ouvre d'autres mécaniques de support pour réussir à s'en sortir, mais également des typologies de personnage quelque peu différente, poussant ainsi une utilisation plus importante des armes à feux. Le principe de l'extension est de récupérer et extraire plusieurs VIP sur la carte, et avant chaque extraction votre base subit une attaque massive de zombies qui peuvent parfois être bien tendues. Une extension donc plutôt bien réussie qui offre une difficulté plus intense et un nouveau cadre appréciable. 

Note : Bien !

Spy Chameleon - RGB Agent de Unfinished Pixel (2014)

Synopsis : Spy Chameleon RGB Agent est un jeu d'arcade-puzzle stimulant dans lequel le joueur doit éviter d'être repéré grâce aux mécanismes de changement de couleur du personnage principal.

Avis : Spy Chameleon est un jeu de réflexion plutôt chouette qui utilise bien les mécaniques de changement de couleur de son personnage. Le jeu est assez court, deux heures pour parcourir une première fois les niveaux en mode normal. Il possède évidemment une forte rejouabilité avec différents challenges dans les niveaux et un mode difficile. Le jeu est divisé en cinq missions qui apportent chacune de nouvelles mécaniques à trois reprises au sein de chaque mission. Le renouvellement des mécaniques est donc constant et ne s'installe jamais une lassitude face aux énigmes. On est toujours en apprentissage et en perfectionnement d'une technique, ce qui maintient les joueurs et joueuses dans une implication constante; Graphiquement c'est plutôt chouette, avec un petit style cartoon qui rend bien avec cette vue zénithale qui a été choisi par les développeurs. Le sound design est très agréable et les musiques discrètes, mais jamais ennuyantes même quand on refait plusieurs fois un niveau. Le jeu peut être assez drôle et la référence à un certain tableau m'a fait exploser de rire. Quand le générique arrive, on en redemande, signe qu'on est face à un bon jeu. 

Note : Très Bien !