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Blog où je vous donne mon avis sur des films, des séries, des livres et des jeux vidéo. N'hésitez pas à réagir et à partager votre opinion dans le respect de tous bien sûr.

Doom (2016) de id Software : Un plaisir instantané !

Vous êtes venu ici dans un seul but. L'immense centre de recherche de l'Union Aérospatiale Corporatiste sur Mars est envahi par de puissants démons et seule une personne peut les empêcher de passer de leur monde au nôtre. Vous êtes un Marine DOOM solitaire et vous avez été activé dans un seul but : leur extermination totale.
 

Support : PC / PS4 / Xbox One / Switch
Date de sortie : 2016
Genre : FPS
Editeur : Bethesda Softworks
Durée de vie : 12h (pour une première partie) / 33h (pour le 100% des succès solo)

Le Doom Slayer n'est pas venu faire de la diplomatie

Le Doom Slayer n'est pas venu faire de la diplomatie

Ramener la légende Doom sur le devant de la scène c'est un défi de taille. Un défi qui est relevé haut la main par les équipes d'id Software. Un mélange habile et astucieux d'old school et de modernité donne une identité propre à ce Doom version 2016.

S'il faut donner un seul argument pour se lancer dans Doom : c'est son gameplay. C'est rapide, maîtrisé, jouissif et facile à prendre en main. Tout ce qu'on entreprend dans le jeu respire la puissance et l'impact. Le Doom Slayer est une machine de guerre qui broie ses ennemis et le gameplay vous le fait ressentir parfaitement. Le jeu il est là pour vous permettre de défourailler du démons à la pelle et ses mécaniques sont conçues pour ce seul objectif. Dans Doom nul besoin de recharger, nulle action nécessaire pour récupérer munitions et vie au sol, tout se fait automatiquement et le joueur ou la joueuse n'a qu'à se concentrer sur la visée et le déplacement. Autre élément qui contribue au plaisir du jeu c'est son excellente gestion du rythme des affrontements. Evidemment avec un personnage aussi puissant, il faut à la fois beaucoup d'ennemis et des ennemis coriaces. Elément qui pourrait amener des phases assez déséquilibrées avec trop ennemis, des ennemis trop forts ou encore pas assez de munitions à ramasser. Il n'y a aucune de ces problématiques dans Doom, il y a un dosage de tous ces éléments qui est juste parfait. Jamais au cours du jeu on ne se retrouve à court de munitions ou submerger par des vagues bien trop importantes. Le casse-tête a dû être total lors du développement pour arriver à ce dosage parfait, mais ils ont réussi à l'atteindre. L'alchimie est là et fonctionne à la perfection. Et cela c'est la première couche de gameplay basique à laquelle il faut rajouter un bestiaire varié avec des ennemis aux particularités propres qui amènent une variation importante des situations pour éviter l'effet répétitif. Un sentiment qui ne ressent absolument pas au cours de l'aventure.
Mais à cela s'ajoute une deuxième couche qui vient dynamiser le tout et le complexifier de manière simple à des niveaux de difficultés facile et moyen puis nécessaire aux niveaux supérieurs. Il y a tout d'abord le switch d'armes qui se fait au manière d'une roue et d'un ralentissement du temps au moment de son activation. Au cours des combats, le jeu va mixer les types d'adversaires et il va falloir réaliser ce switch de manière plus ou moins répétée et rapide afin de s'adapter à la situation. En soit sur une difficulté normale ce n'est pas nécessaire, mais très satisfaisant quand on réalise l'action parfaitement. Un sentiment de maîtrise indéniable s'en dégage et récompense l'action entreprise. La deuxième mécanique c'est le soin par l'intermédiaire des glory kills. Lorsqu'un ennemi est affaibli, il va être sonné quelques secondes et apparaître en surbrillance, c'est le moment de déclencher une action contextuelle, rapide et violente pour l'achever, ce qui vous donnera plus de soin que si vous l'avez éliminé normalement. C'est là que rentre en jeu la gestion de sa santé et bien utiliser les glory kills pour se sauver par exemple d'une mort prochaine. C'est un aspect stratégique qui s'implémente très bien au gameplay de base (et il sera bien plus poussé dans la suite Doom Eternal). 
Ce qui participe également à la réussite du jeu et de son gameplay, c'est sa difficulté qui est très bien dosée. Il y a toujours du challenge qu'on soit au début ou à la fin du jeu, notamment quand on est un novice de la licence et c'est eux que ce Doom vient chercher. La courbe de progression a très bien anticipée celle de la maîtrise du gameplay qu'acquiert la joueuse ou le joueur au cours des heures. C'est donc toujours intéressant d'avoir un nouvel affrontement et on s'y lance avec un plaisir perpétuel. 

Pour venir enrober ce gameplay très efficace, le jeu propose un lore plutôt foisonnant et une petite histoire. Ce n'est clairement pas le cœur de son propos comme l'illustre les premières minutes aux commandes du Doom Slayer. Notre héros envoie valdinguer contre un mur le dispositif de communication dans lequel un personnage tente de lui faire un point sur la situation. Le Doom Slayer est là pour tuer du démon et c'est ce qu'il va faire. Néanmoins, l'équipe a crée un lore assez riche et intéressant pour ceux qui s'intéressent à quelques éléments récupérables dans les différents niveaux et lisent le codex. Etant un grand amateur de codex et d'encyclopédies en tout genre dans les jeux, j'ai adoré ce lore qui m'a juste donné envie d'en savoir plus et c'est un petit peu dommage que ça soit un peu trop caché et que tout le monde ne puisse pas en profiter. 

Au niveau de la technique, le jeu est beau et surtout très fluide. Sur console, aucun ralentissement n'est à déclarer même lors des moments les plus chargés en explosions et ennemis. Il y a des effets d'un peu partout, notamment lors des morts d'ennemis. Les exécutions sont très bien mises en scènes et ont une patate d'enfer. Le feeling des armes est juste extraordinaire, on ressent vraiment leur impact sur l'ennemi, le tout couplé à un sound design de très grande qualité. Mon petit chouchou : le super shotgun.  La musique composée par Mick Gordon est tout simplement fantastique si on aime le style métal et s'adapte parfaitement au cheminement de sang et de violence du Doom Slayer. Mon seul soucis à ce niveau c'est que parfois je la trouve un poil trop faible lors d'affrontement alors que je voudrais juste qu'elle vienne accompagner avec encore plus d'intensité les actions en cours. 

De manière générale presque tout est parfait dans le jeu, seul deux petits soucis viennent s'incruster dans ce champ de louanges. Le premier c'est un petit manque de variétés dans les décors. On va certes quelques fois en Enfer et ça donne un petit peu de fraîcheur d'autant plus que la direction artistique est géniale, mais on passe tout de même beaucoup de temps dans un complexe un peu trop gris. Deuxième soucis c'est les boss qui sont un petit peu en dessous de l'ensemble, que cela soit sur leur scène d'entrée ou même la scénographie de l'affrontement qui est un peu plate et molle. 

De la subtilité ? Aucune !

En conclusion, Doom (2016) est un excellent jeu qui grâce à un gameplay parfaitement maîtrisé procure un plaisir jouissif et instantané aux joueurs et joueuses. C'est rapide et extrêmement bien rythmé. Le jeu est tout simplement enivrant. La difficulté est toujours juste et intéressante. Le lore a du potentiel, même s'il est un peu caché pour le moment. Doom dispose de beaux graphismes et d'une fluidité impeccable, ainsi que d'une bande-son de très grande qualité. Seul deux très légers bémols s'incrustent dans l'aventure : un petit manque de variété dans les décors martiens et des boss un peu en dessous de l'ensemble. Un jeu que je recommande chaleureusement et qui m'a totalement conquis. 

Ma note : Excellent !

Barème de notation : Excellent - Très Bien - Bien - Moyen - Mauvais - Honteux

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